Conférence "la prise en charge éducative dans le cadre du traitement et de la prévention des risques de radicalisation violente"

Le jeudi 3 octobre 2024 avait lieu dans un cadre solennel, la salle Aristide Briand de la mairie de Saint-Etienne, et avec l’appui très efficace des personnels du service protocole, l’Assemblée générale de la section de la Loire de la Société des membres de la Légion d’honneur.

Sous l’autorité de monsieur Paul Michel son président, en présence des bureaux des trois comités du département et des plusieurs membres de la section, les rapports moraux et financiers de 2023 ont été présentés et validés, ainsi que les orientations des activités en cours et à venir pour l’année 2024 notamment en ce qui concerne le rayonnement (prix des apprentis, olympiades de la jeunesse, visibilité lors des manifestations, conférences dans les lycées ou thématiques au profit d’un public plus large, etc) et l’entraide (soutien aux maisons de retraite, présence auprès des sociétaires isolés, soutien d’œuvres de solidarité, etc).

A cette occasion, le titre d’ami de la Légion d’honneur a été remis à monsieur Frédéric Pascale, lieutenant de sapeur-pompier au SDIS de la Loire et un des porte-drapeaux de la section de la Loire.

A l’issue de cette assemblée, et après une introduction d’accueil de madame Maryse Zoffo, conseillère municipale déléguée aux anciens combattants et en charge du devoir de mémoire, madame Anne-Marie Fauvet, directrice générale de l’Association de Gestion de l’Action Sociale des Ensembles Familiaux (AGASEF), présidente du Comité national de liaison des acteurs de la prévention spécialisée et membre de la SLMH de la Loire, a présenté, avec son collaborateur, travailleur social engagé sur le terrain, « la prise en charge éducative dans le cadre du traitement et de la prévention des risques de radicalisation violente ».

Devant une assemblée élargie à des invités extérieurs à la SMLH et soucieux de cette question, les deux intervenants engagés dans le suivi permanent en accompagnement éducatif de 200 à 250 personnes en moyenne ont expliqué à un auditoire très attentif leurs rôles dans la prévention de la radicalisation, en définissant en premier lieu ce qu’était la radicalisation mais également ce qu’elle n’était pas (ni une infraction pénale, ni une pathologie mentale) ainsi que les différentes formes ou tendances idéologiques ou religieuses qu’elle peut prendre. Les différents indicateurs de basculement dans la radicalisation et les comportements individuels qu’ils induisent et qui sont à observer pour mettre en œuvre sans tarder la prévention ont retenu l’attention de l’assemblée. Les échanges ont été nombreux entre l’auditoire et les intervenants, montrant ainsi la pertinence et l’actualité du sujet traité.